Un nouveau tandem à la tête du Modef national

Frédéric Mazer et Victoire Violanes.

Un nouveau tandem à la tête du Modef national

Un nouveau tandem à la tête du Modef national

Le Modef a présenté son nouveau bureau national mercredi 21 mai à Neuvic (Corrèze). Un duo a été élu à la tête du syndicat pour les trois prochaines années : Frédéric Mazer et Victoire Violanes. Le premier est éleveur d’ovins dans le Gard, la seconde est productrice de canne à sucre et petits légumes en Guadeloupe.

Le Modef a présenté son nouveau bureau national mercredi 21 mai à Neuvic (Corrèze). Un duo a été élu à la tête du syndicat pour les trois prochaines années : Frédéric Mazer et Victoire Violanes. Le premier est éleveur d’ovins dans le Gard, la seconde est productrice de canne à sucre et petits légumes en Guadeloupe.

Après six ans à la présidence du syndicat, Pierre Thomas a laissé sa place à l’élue à la Chambre d’agriculture de Guadeloupe pour accompagner Frédéric Mazer, qui coprésidait déjà le Modef depuis six mois. Victoire Violanes espère défendre les « très petits » producteurs dans les départements outre-mer où le Modef a réalisé de bons résultats lors des dernières élections. Sur les dix-neuf membres du bureau « rajeuni et féminisé », deux sont issus des Outre-mer en plus de la nouvelle coprésidente : Laurietta Carolina (troisième vice-présidente, Guyane) et Fouad Ali (secrétaire national, Mayotte).

Aides couplées

Parmi les autres sujets abordés lors de cette présentation, le combat des aides couplées, afin de réorienter une partie des aides à l’hectare vers les productions en difficulté : « Les aides couplées en brebis ont rendu beaucoup de services à la filière avec l’arrivée de nouveaux troupeaux dans des endroits désertés », illustrait Frédéric Mazer.

Alors que les députés examinent la proposition de loi Duplomb, le Modef national a indiqué vouloir « trouver un équilibre intelligent et raisonné » pour l’utilisation des produits phytosanitaires, et en particulier l’acétamipride. « De façon précise » en fonction des filières et des territoires, a indiqué Lionel Girardi, producteur de noisettes confronté à l’impasse technique dans sa filière. « On ne se trompe pas de combat : celui de faire en sorte que les produits chimiques soient le moins toxiques possible pour les agriculteurs, parce que les premiers qui s’empoisonnent, ce sont eux », a ajouté Frédéric Mazert.

Concernant les propositions sur le stockage de l’eau, le syndicat veut aussi s’astreindre à un équilibre. Quand l’eau provient du ruissellement dans les lacs collinaires, Lionel Girardi, établi dans le Lot-et-Garonne, considère le stockage du surplus « naturel. Mais les mégabassines où l’on pompe directement dans les nappes phréatiques sont un contresens énorme », a-t-il estimé.