Grandes cultures et diversification

Grandes cultures et diversification

Grandes cultures et diversification

S'adapter au présent et se projeter vers l'avenir.

Notre territoire reste fortement marqué par la monoculture de maïs. Si elle a fait sa renommée, garantit toujours des revenus à de nombreux agriculteurs et a permis de développer un élevage performant, cette monoculture présente aussi des risques que l'on ne peut nier : dépendance aux cours internationaux, épuisement des ressources naturelles et des sols, dépendance aux intrants… Dans un contexte de réchauffement climatique, de hausse des coûts de production et d'instabilité internationale, il est urgent de repenser ce modèle et de promouvoir des cultures plus résilientes, valorisables localement.

Cela passe par la création de nouvelles filières, de nouveaux outils de transformation et le rétablissement du lien entre cultivateurs, éleveurs et consommateurs du territoire. C'est ce qu'a fait l'Alpad avec notamment la création de la cuma Adour Protéoil qui valorise les cultures locales de tournesol et de colza en huiles et tourteaux, avec la coopérative Haria Blanca qui transforme en farine les céréales d'hiver et désormais avec Cambadour, pour offrir des débouchés au chanvre produit sur le territoire.   

 

Pour rendre notre agriculture plus résiliente face au changement climatique, moins consommatrice de ressources et moins dépendante des marchés internationaux, le Modef des Landes propose de :  

- Promouvoir des rotations sur quatre cultures par le biais d'une Maec de transition sur la filière maïs.

- Recréer des liens de solidarité entre les exploitations de taille moyenne pour remettre les cultures au service de l'élevage local.   

- Relocaliser les filières volailles et palmipèdes pour offrir des débouchés locaux à la production céréalière.

- Porter de nouveaux outils de transformation pour créer de la valeur ajoutée sur le territoire.

- Réinvestir les missions de conseil au sein de la Chambre pour rompre avec les pratiques des conseillers-prescripteurs-vendeurs et redonner de l'autonomie aux paysans.

- Créer un pôle diversification digne de ce nom avec des techniciens capables d'accompagner les filières en devenir.

- Protéger les semences de ferme et rééquilibrer le rapport de forces entre paysans et semenciers afin de défendre le droit inaliénable des paysans à ressemer une partie de leur production.

- Défendre la gestion collective de l'eau en tenant compte de la disponibilité de la ressource et des besoins de chacun pour sécuriser un rendement minimal des cultures.