Un Mouvement paysan des Landes pour réinventer l'avenir

Un Mouvement paysan des Landes pour réinventer l'avenir

Un Mouvement paysan des Landes pour réinventer l'avenir

La liste d'union Modef-Confédération paysanne pour les élections de janvier 2025 à la Chambre d'agriculture des Landes, a dévoilé ses candidats et son programme en faveur de l'agriculture paysanne et familiale

Déjà réunis sur une liste commune lors des élections de 2019, les syndicats agricoles du Modef (Mouvement pour la défense des exploitants familiaux) et de la Confédération paysanne, ont décidé de se présenter sous la bannière du Mouvement paysan des Landes aux élections professionnelles de janvier 2025. Par leur union, le Modef et la Confédération paysanne des Landes souhaitent insuffler une nouvelle dynamique au militantisme agricole landais et proposer une réelle alternative à la gouvernance actuelle.

Tout au long de l’année, notre profession a exprimé dans la rue une colère légitime. Le Mouvement paysan des Landes s’est mobilisé lui aussi à de nombreuses reprises, sans être dupe sur l’issue de ce combat : nous savons que nous n’avons rien à attendre de la cogestion entre l’Etat et le syndicat majoritaire, qui a mené notre profession dans l’impasse que nous connaissons aujourd’hui. C’est pourquoi nous nous battons au quotidien, sur le terrain, pour la défense des paysannes et paysans des Landes, quel que soit leur modèle.

Au cours des six dernières années...

• Nous avons défendu l’élevage plein-air contre les attaques de l’administration et de la majorité syndicale.

• Nous avons dès 2017 milité pour la dédensification et la vaccination pour sortir de la catastrophe aviaire.

• Nous avons accompagné des centaines d’agriculteurs dans leur projet d’installation, de diversification, de commercialisation.

• Nous avons porté des Maec ignorées par la Chambre d’agriculture des Landes.

• Nous avons défendu la qualité de nos productions et les marges de nos producteurs face aux logiques industrielles.

• Nous avons créé de nouvelles filières huile, farine et chanvre, pour offrir de nouveaux revenus et débouchés locaux aux cultivateurs landais.

• Nous avons soutenu les éleveurs ovins et bovins, livrés à eux-mêmes face à la menace de la FCO et de la MHE.

• Nous avons défendu un partage juste de l’irrigation et la gestion collective des droits d’eau, menacée par l’entêtement de l’organisme de gestion piloté par la majorité syndicale.

• Nous avons défendu la préservation des terres nourricières et le droit rural face aux appétits des industriels de l’énergie.

• Nous construisons, avec les éleveurs indépendants de palmipèdes chassés des abattoirs industriels, des solutions collectives pour qu’ils puissent poursuivre leur activité.

Ce travail de fond, indispensable au maintien de l’agriculture locale, nous avons été les seuls à le mener : à la préfecture, auprès de la DDTM et des services de l’Etat, du Département et de la Région, face aux coopératives et industriels de l’aval, à la Chambre d’agriculture, dans les commissions foncières, auprès des consommateurs et citoyens, sur les fermes et dans la rue...

Car oui, nous croyons que notre profession a un avenir, si elle reprend en main ses outils de travail et sort de la logique de victimisation et de dépendance dans laquelle l’enferme le syndicat majoritaire depuis de trop longues années. C’est cela qui anime les candidats du Mouvement paysan des Landes et c’est ce qu’ils feront en tant qu’élus à la Chambre d’agriculture des Landes.

Une liste jeune, diversifiée et engagée !

La liste du Mouvement paysan des Landes rassemble des maïsiculteurs, céréaliers, éleveurs de bovins, palmipèdes, volailles, chèvres et moutons, maraîchers, kiwiculteurs, apiculteurs... Venus de tous les pays de notre département, nos candidats représentent toute la diversité de l’agriculture locale, de nos modèles et de nos territoires.

Découvrir la liste du Mouvement paysan des Landes

Pour des campagnes landaises vivantes

• Par la défense de nos marges en filières longues et le soutien aux circuits de commercialisation directs et à destination des collectivités.

• Par la création de nouveaux outils collectifs (plateformes, abattoirs, retenues collinaires, laboratoires, réseaux de transport, de distribution et de vente directe...)

• Par la relocalisation de nos filières, le soutien à la diversification et l’accompagnement aux changements de pratiques.

• Par des services ouverts à tous : un service juridique, un guichet unique des démarches administratives, un soutien technique et financier aux groupes paysans.

• Par le soutien à tous les projets d’installation et la promotion de nouveaux modes d’installation collective.

• Par le renfort des équipes et des ressources dédiées à l’accompagnement des éleveurs.

• Par l’intégration des réseaux associatifs (Adear, Civam, Agrobio, Amaps...) qui oeuvrent sur le terrain.

• Par un positionnement clair sur les grands enjeux nationaux et européens (pour la refonte de la Pac, contre les accords de libre-échange, pour des négociations commerciales justes...)

• Par la défense de tous les agricultrices et agriculteurs face aux contraintes et blocages administratifs.