Ferme Landes : des revenus en forte baisse

Le bilan volaille est inquiétant avec -11% de mises en place Label Rouge et -17% des IGP Liberté.

Ferme Landes : des revenus en forte baisse

Ferme Landes : des revenus en forte baisse

Conditions culturales, problèmes sanitaires et géopolitiques... Le bilan 2024 de l’agriculture landaise est inquiétant, avec une baisse de revenu de la ferme Landes de l’ordre de 24% par rapport à l’an dernier et de 11% comparé à la moyenne 2014-2023. Au-delà des aléas et de la conjoncture, ce résultat révèle un système sclérosé qui peine à se renouveler.

Maïs grain

Au cours du second semestre 2023, et jusqu’en février 2024, le prix du maïs a baissé de plus de 30 %. De mars à juin, les cours se sont légèrement redressés pour renouer avec 200 euros/tonne compte tenu des perspectives de baisse de surfaces chez les principaux exportateurs et des inquiétudes sur la récolte de blé à venir.

La campagne de maïs 2024-2025 a démarré avec cette tendance de prix entre 190 et 200 €/tonne dans le sillage du prix du blé dont le bilan est tendu sous l’effet des mauvais rendements. Ainsi le prix payé aux maïsiculteurs landais est en baisse cette année : de l’ordre de 20 € par tonne par rapport à 2023.

Coté production, la récolte française est estimée à 15 millions de tonnes, en hausse de 13 % sur un an sous l’effet d’une progression des surfaces cultivées (+25 % par rapport à 2023 en lien avec les difficultés d’emblavement à l’automne). Le rendement est estimé à 93 q/ha, très en deçà du niveau élevé de 2023 (103 q/ha), mais un peu supérieur à la moyenne quinquennale. Dans les Landes, les surfaces progressent également (+10%) avec 91 000 ha.

Les semis ont été échelonnés et retardés en raison de l’humidité des sols et des rares fenêtres disponibles. Au 23 avril, seuls 30 % des semis étaient réalisés en sud Adour. Au-delà du 15 mai, il restait encore 30 % de surfaces à semer qui ont pu l’être la dernière semaine de mai et la première de juin. Les pluies importantes du 8 et 9 juin se sont traduites par des crues des affluents de l’Adour avec localement des dégâts sur les cultures et les parcelles. Au cours de l’été, les températures sans excès et la pluviométrie significative du mois d’août ont permis d’assurer une bonne qualité de fécondation. En septembre, les pluies importantes et la faiblesse de l’ensoleillement et des températures ont pénalisé et retardé la fin de cycle, avec une pression sanitaire importante. La tendance s’est poursuivie en octobre, retardant les récoltes. Au 31/10 seuls 40 % des surfaces étaient récoltées, et au 14 novembre il restait encore 25 % du maïs sur pied dans les parcelles.

Les chantiers de récolte ont été plus difficiles, avec certaines parcelles versées et dans certains cas la nécessité d’équiper les batteuses de chenilles. Cette récolte 2024 est beaucoup plus humide que les précédentes : 28 % de moyenne avec de mauvais poids spécifiques.

Les dernières récoltes et le maïs Waxy étant encore plus humides. Malgré tous ces éléments, le rendement moyen en culture sèche est de 85 q/ha, alors qu’en irrigué il n’est que de 118 q/ha. La moyenne départementale est estimée à 101 q/ha. La rentabilité est inférieure de l’ordre de 30 % par rapport à celle de 2023.
 

Maïs doux

Après une production 2023 excédentaire, les surfaces de production s’établissaient à 11 400 hectares dans les Landes cette année, en baisse de 6%. Les semis s’étalent de début avril à début juillet avec un planning un peu perturbé en début de campagne. Les récoltes tardives ont conu des excès d’eau ou de la verse significative.

Le rendement départemental est de 19,9 T/ha, dans la moyenne quinquennale, avec une très grande variabilité cette année. Côté prix, le maïs doux est indexé sur le prix du maïs grain de la campagne précédente, en baisse par rapport à 2023 qui était exceptionnelle.
 

Maïs semence

Les surfaces de maïs semence sont en retrait de 30% au niveau français du fait d’une récolte 2023 historiquement élevée tant en surfaces qu’en rendements. Dans les Landes, la baisse est de 6 700 ha pour 15 600 ha au final. Les semis se sont étalés plus qu’à l’accoutumée se terminant début juin, tout comme les récoltes avec des maturités retardées, des humidités plus fortes et des temps de séchage plus importants. Le rendement est légèrement supérieur à l’objectif (103 %) et les prix de reprise en baisse compte tenu de la mécanique d’indexation sur le prix du maïs grain.
 

Légumes de plein champ

Les petits pois de conserve représentent environ 2 000 ha dans le département. Cette année ils ont subi plusieurs aléas climatiques liés au printemps arrosé et parfois trop humide entrainant une forte pression de maladie. Les objectifs de production ne sont pas atteints (85 %). Les prix de reprise sont en nette amélioration avec des charges opérationnelles en repli, mais sans revenir au niveau de 2021. La marge est en amélioration par rapport à celle de 2023.

Pour les haricots verts, la campagne de production a été davantage propice, bien que des attaques fréquentes de chenilles défoliatrices soient à déplorer. Quelques difficultés sur des parcelles semées très précocément ou au contraire sur des récoltes tardives. Malgré cela les objectifs de rendements sont dépassés avec des prix stables, donc des marges stables.
 

Carottes

La fin de campagne 2023-2024 (récolte de janvier à avril) a été caractérisée par des volumes de production en nette baisse : en lien avec la forte pluviométrie et la douceur de l’hiver (problèmes de conservation). Dans un contexte d’offre limitée, les prix ont augmenté de 8 % par rapport à l’année précédente et de 40 % par rapport à la moyenne quinquennale.

Les températures fraîches et l’ensoleillement insuffisant du printemps ont freiné la croissance de la carotte primeur en début de récolte, un retard rattrapé ensuite. En juillet et août, la demande a été modeste avec des prix un peu inférieurs à ceux de la campagne précédente. En septembre, l’offre se développe et le marché se dynamise. Les prix suivent une tendance saisonnière à la baisse, mais restent fermes.

Pour les carottes de saison, la récolte est en forte hausse, +13 % (surfaces et rendements), tant au niveau national que local, avec un risque sur les prix pour la fin de campagne. Les marges par hectare sont en légère baisse par rapport à celles de 2023.
 

Céréales à paille

En France, la production de blé tendre est estimée à 25 millions de tonnes, la plus faible depuis 40 ans, en baisse de 26 % par rapport à la moyenne 2019-2023, résultat du recul des rendements (-17 %) et des surfaces cultivées (-12 %) en lien avec les conditions météorologiques défavorables.

Dans les Landes, les surfaces de céréales à paille (2 300 ha) sont réduites de 60 % par rapport à 2023 compte tenu des pluies incessantes à partir du 20 octobre, date moyenne des semis dans notre département.

Le rendement moyen départemental s’établit à 32 q/ha, le plus bas depuis 10 ans. Le prix de vente en légère baisse de 200 euros/tonne. Malgré des charges opérationnelles plus faibles qu’en 2023, la marge brute est au plus bas. Seule la valorisation de la paille permet de rendre cette marge légèrement positive.
 

Colza

La récolte française de colza a atteint 2,9 millions de tonnes, en baisse de près de 10 % par rapport à 2023, et légèrement au-dessus de la moyenne quinquennale, du fait d’une baisse du rendement (-8%) et des surfaces (-2%). Dans les Landes, les surfaces sont stables à 1 700 ha et ne parviennent pas à retrouver les niveaux de 2018-2020 du fait d’une fenêtre d’implantation toujours très restreinte, début septembre en conditions très séchantes ces dernières années. Le rendement départemental 2024 est de 26 q/ha au même niveau que notre moyenne quinquennale.

Le prix de vente progresse légèrement à 425 euros/tonne (+4%). La marge brute 2024 progresse légèrement pour atteindre 490 euros/ha.
 

Tournesol

Dans les Landes, seuls 5 200 ha ont été semés, surface la plus faible depuis 2015, en lien avec les difficultés de semis au printemps qui se sont prolongés jusqu’à fin mai avec à la clé de mauvais rendements, voire quelques parcelles versées et abandonnées. Le rendement landais, 23 q/ha, est en baisse de 4% avec des récoltes difficiles et des livraisons plus humides qui vont occasionner des coûts de séchage supplémentaires.

Dans un marché en manque de volume et de qualité, le prix progresse légèrement depuis ces dernières semaines, sans retrouver toutefois le niveau exceptionnel de 2022. Avec des intrants limités, la marge brute est estimée à 440€/ha, inférieure à la moyenne quinquennale.
 

Soja

La production mondiale de soja est en progression de plus de 6%. En France, les surfaces sont en recul de plus de 5% alors que dans les Landes, elles restent stables avec 6 500 hectares. Le maximum ayant été atteint en 2022 avec près de 8 000 ha.Le rendement départemental est estimé à 33 q/ha, l’un des meilleurs de la décennie. Avec un prix en hausse de 10%, de l’ordre de 470 €/tonne, la marge brute à 700 €/ha progresse sans toutefois revenir au niveau de 2021-2022.
 

Asperges

Désormais couronnée du Label Rouge, l’asperge landaise a démarré sa saison début février avec de très petits volumes, compte tenu des précipitations et du manque d’ensoleillement. Les volumes ont commencé à être conséquents à partir de la mi-mars et le pic de production une semaine avant Pâques. Une configuration idéale. Sur tout le début de saison et jusqu’à la mi-avril, les asperges des Landes étaient les seules sur les marchés, du fait des intempéries partout en France et donc des retards de buttage, ce qui a permis d’avoir des prix de vente au-dessus de ceux de l’an passé.

La particularité de l’année a été de s’adapter au mieux vis-à-vis des caprices de la météo. Les situations très changeantes au sein d’une même journée ou d’une même semaine, ont compliqué les chantiers de récoltes et la gestion du personnel avec une hausse des charges tant sur les aspergeraies qu’en station. La qualité, une fois encore, était au rendez-vous, avec de gros calibres pour Pâques. La saison complète se conclut avec une légère baisse de rendement de 5%, mais des prix de vente et des charges en hausse.
 

Kiwis

Au niveau landais, la récolte 2023 était en hausse de 10% avec de meilleurs calibres. Elle a été commercialisée au cours du premier semestre 2024 avec des prix en hausse de 5%. En kiwis verts, la saison culturale 2024 s’est une fois encore illustrée par l’intensification du phénomène de dépérissement. Les pluies de septembre-octobre ont accru le phénomène, la récolte 2024 qui se termine est estimée en baisse de plus de 25% par rapport à l’an passé. Certains vergers produisent moins de 10 tonnes par hectare alors que nous étions sur des rendements historiques de référence de 25 tonnes. Dans la vallée des gaves et de l’Adour, le kiwi est la principale source de revenu pour de nombreuses exploitations, dont certaines sont en péril actuellement. C’est une mauvaise campagne 2024 et l’inquiétude reste grande pour les années à venir.

Le changement de porte-greffe et la diversification sur les kiwis jaune reste un espoir et demandera confirmation dans le temps.
 

Vigne

Dans les Landes, 8 viticulteurs ont demandé l’aide à l’arrachage définitif pour 54 ha. Certains n’ont pas pu entrer dans le dispositif compte tenu du statut du fermage. Les mauvaises conditions climatiques de début de vendange et les pluies régulières de septembre ont alimenté une forte pression sanitaire défavorable au rendement et à la qualité. Armagnac et Tursan sont touchés de manière quasi identique avec respectivement une perte de vendange de 28% et 23%.

C’est la quatrième année consécutive de pertes significatives pour les viticulteurs (trésorerie, revenu...). Le Conseil Départemental des Landes a voté une enveloppe de soutien par rapport aux pertes liées au mildiou en 2023. 90 viticulteurs représentant plus de 1 100 ha de vignes en ont bénéficié pour 160 000 euros.
 

Bovins viande

La décapitalisation en filière allaitante est nettement supérieure dans les Landes que dans le reste du pays (-5% contre 1,7%). La filière se restructure avec la reprise du principal opérateur landais privé, la société Michel-Boulin par Vivadour, la collaboration entre Euralis et Lurberri sur ce secteur et l’arrêt de l’activité de collecte des animaux gras par Expalliance sur notre département. La production landaise positionnée sur les marchés haut de gamme, en jeunes vaches de boucherie sous IGP (Bœuf de Chalosse notamment), profite aussi de ces augmentations, mais cela n’empêche pas la baisse régulière des volumes produits (-5%). En veaux sous la mère, les prix ont atteint un palier et ne progressent plus.

La hausse est encore plus remarquable sur les broutards (+10%) grâce à une demande maintenue à l’export et sur le marché français avec une offre qui continue de s’amenuiser. L’année fourragère est favorable pour la pousse de l’herbe, avec un excédent de 29% par rapport à la normale trentenaire (1989-2018). Cependant les pluies fréquentes de ce printemps ont rendu les récoltes compliquées avec des taux d’humidité élevés et le recours plus fréquent à l’enrubannage pour sauver des foins impossibles à sécher naturellement.

Les autres charges du troupeau, à l’exception du sanitaire, sont en baisse sans toutefois revenir au niveau de 2021. C’est une conjoncture favorable à l’exception de l’arrivée en septembre 2023 de la Maladie Hémorragique Epizootique (MHE) qui a généré des soins et surcoûts supplémentaires, mais aussi des pertes de production et d’animaux.
 

Bovins lait

Si la production laitière se redresse légèrement au niveau national cette année (+1,2%), le département des Landes se place sur une tendance inverse avec la poursuite de la déprise : -3 % pour la collecte laitière avec une stabilisation du nombre de livreurs landais : 59 cette année.
 

Ovins

Notre département compte une vingtaine de producteurs d’ovins professionnels détenant 3700 brebis avec une augmentation des effectifs de 1 000 brebis depuis 2019 et la création de quelques troupeaux de brebis laitières. Le cours de l’agneau a progressé de 15 à 20% cette année par rapport à la moyenne triennale, et dans notre département la majorité des ventes se réalisent en circuits courts. Le contexte sanitaire est particulièrement défavorable en cette année 2024 avec la présence de deux maladies MHE et fièvre catarrhale ovine (FCO) (mortalité, avortements...) qui vont impacter fortement les revenus 2024 et 2025.
 

Volailles de chair

Sur le plan mondial, la consommation de viande de volaille poursuit sa progression avec 1,5 à 2% de croissance. La production européenne se redresse après les années 2021 et 2022 marquées par les répercussions de l’influenza aviaire. La Pologne demeure le leader incontesté du marché européen avec 21% de part de marché, devant l’Espagne (13%), l’Allemagne (12%) et la France (11%). En France, comme dans l’UE, la production repart à la hausse : +12% d’abattage de poulets par rapport à la période 2019-2021. Paradoxalement, les mises en place de poulets Label Rouge et Bio ont reculé de 4% au niveau national, en raison de la forte demande pour des volailles « du quotidien » moins chères, et d’un manque de marge pour les productions labels.

Coté consommation, les Français poursuivent l’augmentation de leurs achats sur ce type de viande (+5% pour le poulet) dans un contexte de réduction des prix consommateur de 3% sur les 8 premiers mois de l’année. Cependant la croissance profite davantage aux produits importés plus compétitifs en termes de prix, représentant aujourd’hui un poulet sur deux consommés dans notre pays.

La Nouvelle-Aquitaine maintient sa position de second producteur de volailles françaises avec une croissance des abattages du même niveau que le national. Pour notre département, nous observons un recul des mises en place de volailles sous label Rouge de 11% par rapport à 2023, un chiffre qui reflète la baisse de rentabilité de cette production. Baisse encore plus marquée pour le poulet sous IGP « liberté » qui accuse un recul de 17% de mise en place, largement expliqué par la baisse des marges de 23% en 2023 et qui se poursuit. Finalement, le revenu de l’activité volailles sera en baisse significative cette année. Coté bonne nouvelle, ce sont les mises en place de volailles festives (chapons, poulardes, pintades chaponnées...) qui retrouvent leurs volumes initiaux après l’épisode printanier 2023 d’Influenza aviaire. Bonne nouvelle également pour la consommation française de volailles label qui redémarre depuis deux mois profitant également à notre département.
 

Palmipèdes à foie gras

Sur les dix dernières années, la production de foie gras a payé un lourd tribut à l’influenza aviaire en perdant 50% des volumes entre 2013 et 2023. La campagne 2023-2024 est la première année de mise en place de la vaccination au cours de laquelle plus de 60 millions de palmipèdes ont été vaccinés au niveau national.

Pour 2024, selon le Cifog, sur le plan national, les prévisions font état d’un nombre d’animaux produits entre 30 et 31 millions (20 millions en 2023). Ce niveau est permis grâce à la limitation du nombre de foyers sur le territoire national, seulement 10 d’août 2023 à juillet 2024. Cependant il convient de rester vigilant pour la fin de l’année car la pression virale dans la faune sauvage est plus intense cette année.

Notre balance commerciale 2024 devrait redevenir excédentaire car après une situation inédite en 2023, on note un retour à la normale avec des importations inférieures aux exportations malgré les marchés fermés suite à la vaccination. La production régionale de Nouvelle-Aquitaine progresse de l’ordre de 20 % et notre région est toujours leader en termes de production avec 55% des volumes nationaux, suivie de l’Occitanie (24%) et des Pays de Loire (14%). Les Landes s’inscrivent dans cette tendance de reprise de la production, de manière plus modérée, avec une hausse de 11% pour atteindre 5,4 millions de canards gras produits. La filière courte avec 540 000 animaux a enfin pu retrouver des niveaux de production permettant d’assurer tous les débouchés. Grâce à des charges opérationnelles en très légère baisse, les marges brutes unitaires sont stables (+1%) en élevage comme en engraissement. Cette reprise d’activité grâce aux retours des volumes de production que ce soit en filière longue mais aussi en filière courte permet au revenu global de « la Ferme Palmipèdes 40 » de s’améliorer de 10%.
 

Porcs

Au niveau national, les tonnages produits sont quasi stables par rapport à 2023 (-0,4 % sur les 12 derniers mois), après deux années où la production s’est régulièrement effritée. En revanche, le nombre de truies continue de baisser, -2,8% par rapport à 2023, témoignant d’une amélioration de la productivité des cheptels. La demande intérieure française reste toujours peu dynamique. Les espoirs de reprise sous l’effet d’un ralentissement de l’inflation ainsi que d’une météo plus favorable aux grillades ne se sont pas concrétisés cet été.

Notre solde commercial va rester positif mais en dégradation par rapport à 2023. Les cotations 2024 ont suivi leurs évolutions saisonnières en restant en retrait de 11% par rapport au record historique de 2023.

En Nouvelle-Aquitaine, la production est stable avec 1,4 million de porcs produits. Concernant l’IGP Jambon de Bayonne, les volumes de jambons entrés en salaison se stabilisent en 2024 après les baisses des années précédentes. La consommation de jambons IGP est toujours confrontée à l’inflation et à la concurrence, en particulier espagnole. Pour les éleveurs, le coût alimentaire 2024 se tasse légèrement d’où un maintien de la rentabilité des ateliers.